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21 janvier 2016

JEUDI 21 JANVIER 2016

ECCO  BIODIVERSITE  ET NATURE DU 21 JUIN 2015

écologie et biodiversité cela devient trés urgent ,continuons dans ce sens

La 6ème extinction animale de masse est en cours, selon une étude
La Terre perd ses espèces animales à un rythme inédit depuis l'extinction des dinosaures, il y a 66 millions d'années, rapportent des experts des prestigieuses universités américaines Stanford, Princeton et Berkeley. L'homme serait lui-même menacé.

G.L. | 20 Juin 2015, 11h20 | MAJ : 20 Juin 2015, 13h55


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ILLUSTRATION. On pourrait perdre tous les bénéfices de la biodiversité en aussi peu de temps que trois vies humaines.
ILLUSTRATION. On pourrait perdre tous les bénéfices de la biodiversité en aussi peu de temps que trois vies humaines. (NASA/EARTH OBSERVATORY.)
Selon une étude publiée vendredi par des chercheurs américains, nous entrons «sans aucun doute notable» dans la sixième grande extinction de masse. Paul Ehrlich, professeur de biologie à Stanford, et son équipe ont observé que les espèces vertébrées disparaissent 114 fois plus rapidement que par le passé.

Jamais depuis la dernière extinction de masse il y a 66 millions d'années -celle des dinosaures- la planète n'a perdu ses espèces animales à un rythme aussi effréné, ont rapporté les experts des universités américaines Stanford, Princeton et Berkeley, notamment.

Notre espèce «disparaîtrait probablement assez tôt»

Les humains feront probablement partie des espèces qui disparaîtront, ont prévenu les scientifiques, qui ont fait paraître leurs travaux dans le journal «Science Advances». «Si on permet que cela continue, la vie pourrait mettre plusieurs millions d'années à s'en remettre, et notre espèce elle-même disparaîtrait probablement assez tôt», a précisé Gerardo Ceballos, de l'université autonome de Mexico.

Cette analyse s'appuie sur les observations documentées d'extinctions de vertébrés (à savoir des animaux avec squelettes internes comme des grenouilles, des reptiles et des tigres) à partir de fossiles et d'autres bases de données.

Le rythme actuel de disparition des espèces a été comparé aux «rythmes naturels de disparition des espèces avant que l'activité humaine ne domine», au XVIème siècle. L'étude prend comme référence pour la période antérieure le rythme de deux extinctions de mammifères pour 10 000 tous les 100 ans.

Un quart des mammifères en sursis

Les espèces vertébrées éteintes au siècle dernier auraient dû mettre entre 800 ans et 10 000 ans à disparaître. «Si le rythme actuel d'extinction se poursuit, les hommes perdront bientôt (en aussi peu de temps que trois vies humaines) tous les avantages de la biodiversité», alerte l'étude.

«Nos calculs sous-estiment très probablement la sévérité de cette crise d'extinction», a-t-elle relevé, les chercheurs ayant pris soin de ne pas exagérer son estimation de l'impact de l'humanité sur la biodiversité. Les causes de la disparition des espèces comprennent notamment le changement climatique, la pollution et la déforestation.

D'après l'Union internationale pour la conservation de la nature, environ 41 % des espèces d'amphibiens et 26 % des espèces de mammifères sont menacées d'extinction. «Il y a des exemples d'espèces sur toute la planète qui sont littéralement des morts-vivants», a souligné Paul Ehrlich

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